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Mitsubishi Outlander 2.2 DID SST : Essai


Le Mitsubishi Outlander partage sa plate-forme avec la sportive Lancer. Alors quand cette dernière hérite d’une nouvelle boite à double embrayage, il est logique que l’Outlander s’en équipe aussi.

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SST

Bon, cette logique n’est pas valable sur tout. Par exemple, nous ne retrouvons pas trace dans la gamme d’un Outlander Evolution qui reprendrait le détonnant 2 litres de 295 chevaux de la Lancer du même nom… Pour se faire pardonner de cet oubli, Mitsubishi a en revanche doté l’Outlander de la calandre « Jet Fighter » de ladite Lancer… On vous laisse juger, nous avons une petite préférence pour l’ancienne face avant, plus discrète.

Sous le capot, l’Outlander n’a encore jamais reçu de diesel maison. La première génération se passait purement et simplement de moteurs sentant le mazout, tandis que l’actuel s’est équipé de l’inusable 2.0 TDI Volkswagen pour ensuite compléter sa gamme avec le 2.2 HDi Peugeot de 156 chevaux. C’est ce dernier qui motorise notre monture du jour, et qui a l’exclusivité de la nouvelle boite SST. Pour l’instant. Car un 2.2 DID maison est dans les tuyaux et ne devrait plus tarder à faire entendre ses 177 chevaux…

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SST

Revenons à notre boite SST. Comme son nom ne l’indique pas, il s’agit d’une boite à double embrayage. Ce système, mis au point par Porsche en course (PDK) puis sur route par le groupe Volkswagen (DSG) offre un embrayage pour les rapports impairs et un autre pour les rapports pairs. Pendant qu’un rapport est utilisé, le rapport suivant est pré-engagé et il ne reste plus qu’à un embrayage de se fermer pendant que l’autre s’ouvre : le gain de temps est évident, et entre deux rapports le véhicule n’est pas vraiment au point mort. Bien évidemment, les embrayages sont commandés automatiquement et cette boite se comporte comme une boite automatique. Si ce n’est que celle-ci se passe de convertisseur de couple et donc du patinage des traditionnelles boites autos… Tout bénéfice pour le répondant de la voiture ainsi que pour les consommations.

Bien étagée, douce et dotée d’une bonne gestion des rapports, la boite SST est effectivement un produit assez abouti. Pour qu’elle soit parfaite, il faudrait qu’elle embraye un poil plus vite sur les démarrages musclés en 1ère (la peur de brusquer ?) et qu’elle rétrograde plus tôt lorsqu’elle est sur le programme Sport : rien d’important, en somme. D’autant que la boite SST se complète de palettes derrière le volant permettant de prendre la main à tout moment, et qu’elles sont d’un emplacement et de dimensions idéales, ce qui n’est pas souvent le cas chez les autres, y compris chez certaines marques dites sportives. Un héritage de l’expérience rallye de la marque sans doute !

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SST

Ce n’est pas le seul héritage de la Lancer : le châssis est doté de très bons réglages. L’amortissement réussit un excellent compromis de confort et a maintenu parfaitement la caisse sur les petites routes du Loiret. L’ensemble se montre toujours neutre, avec une tendance ou sous-virage arrivé aux limites. La direction participe également à la fête, en étant directe juste ce qu’il faut et en obéissant au doigt et à l’œil au conducteur. Ces excellents résultats nous font penser à une voiture française… Les réglages auraient-ils été piqués au clone Peugeot 4007 ? En tout cas, les pneus étaient français (Michelin), et la monte en 225/55 R18 a sans doute sa part de responsabilité. Du coup, le contrôle de stabilité ASTC ne s’est jamais déclenché durant notre essai parfois parcouru à… vive allure.

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SSTOn n’aurait pas pu profiter du châssis et de la boite SST si le 2.2 HDI rebaptisé « DID » n’était pas de la partie. Souple et onctueux, ce moteur anime très correctement l’Outlander. Mais s’il se montre vraiment discret en vitesse de croisière, il se fait en revanche entendre à chaque accélération. De ce côté il pourrait un peu mieux faire, et laisser l’habitacle tranquille.

Car l’habitacle de l’Outlander est par ailleurs accueillant. L’habitabilité à l’avant est excellente et elle est bonne sur la banquette « centrale ». Une banquette supplémentaire est également disponible, cachée dans le plancher du coffre, mais elle ne pourra convenir que pour des enfants ou pour un dépannage, car son étroitesse n’a d’égal que l’espace qu’elle laisse aux jambes. Notre ami Robin, qui tient plus du joueur de rugby que du frêle écolier, a failli mourir étouffé ! Curieusement, cette banquette d’appoint n’était pas revêtue du cuir dont disposaient toutes les autres places.

En position normale, banquette du fond repliée, le coffre offre 441 litres, ce qui était bien le minimum. L’ouverture en revanche fait son maximum : le hayon se double d’une petite ridelle qui abaisse le seuil de chargement et permet d’avoir un ensemble parfaitement plat, tellement pratique lorsqu’on a un objet lourd ! On regrette que tout le monde ne le propose pas. De quoi faire pardonner l’absence d’une lunette arrière s’ouvrant séparément.

La vie à bord aussi donne de bonnes raisons d’apprécier l’Outlander. Pour commencer, il y a des rangements partout et pour tout ! On a ainsi décompté 2 boites à gants, 4 vide-poches, 2 poches aumônières, 6 porte-gobelets, 1 fourre-tout, et 1 accoudoir cachant un grand rangement, un plus petit et les branchements VGA permettant de se raccorder à l’excellente chaine hifi Rockford dont nous disposions. Equipée d’un disque dur de 40 Go et dotée d’un gros caisson de basse dans le coffre, elle combine également un GPS radio-informé, une caméra de recul et une connexion Bluetooth. Il ne manquait qu’un port USB et une compatibilité iPod.

Le reste de l’équipement est à l’avenant : toit ouvrant panoramique, éclairage latéral en virages, aide au démarrage en côte… En fait, la boite SST n’est disponible qu’avec la finition haut de gamme Instyle. Rien ne manquait sur notre version d’essai ou presque : nous nous sommes tout de même étonnés, au sein de cet exemplaire tout équipé, que seul le siège du conducteur soit électrique, et que la climatisation ne soit pas bizone comme sur une simple Peugeot 207… Seul souci, nous sommes aux tarifs d’un X3 xDrive20d, certes moins bien équipé, mais dont la valeur de revente sera sans aucun doute plus élevée.

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SST

Vous allez me dire que nous étions sur le point d’oublier de parler des capacités 4x4 de la bête. Et pour cause… Vous pourrez aussi oublier toute sortie 4x4 à son volant ou presque, car l’Outlander n’a pas été conçu pour ! Le bouton de transmission permet outre les positions 2WD et AUTO d’adopter une position LOCK, mais ça n’en fait pas un franchisseur bien sur. En revanche, l’engin est très agréable sur piste roulante, comme ses semblables. La clientèle ne devrait pas s’en soucier.

A 2 ou 3 détails près, ce Mitsubishi Outlander est sans défaut. Reprochons lui simplement que sa boite SST ne soit pas disponible sur une version plus basique, et que le tarif soit encore un peu salé.

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Texte: Manu Bordonado
Photos: Manu Bordonado & constructeur
Remerciements à Pascal pour son accueil, à Florence pour son Tiramisu, à Robin pour sa participation, et à l'ensemble de la famille pour cette séance photo

Mitsubishi Outlander 2.2 DiD SST

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Mitsubishi Outlander 2.2 DID SST : Fiche technique
Caractéristiques techniques
Marque : Mitsubishi
Modèle : Outlander II 2.2 DID SST
Années de production : 2010-2012
Type du moteur : 4 cylindres en ligne (Peugeot)
Energie : Diesel
Disposition du moteur : Transversal avant
Alimentation : Common rail
Suralimentation : Turbo à géométrie variable + intercooler
Distribution : Double arbre à cames en tête
Nombre de soupapes : 4 par cylindre
Alésage & Course : 85.0 x 96.0
Cylindrée : 2179
Compression : -
Puissance : 156 ch à 4000 tr/min
Couple : 38.8 mkg à 2000 tr/min
Boite de vitesses : Séquentielle 6 rapports
Réducteur : Non
Puissance fiscale : 10
Transmission : Intégrale
Différentiel avant : Libre
Différentiel central : Embrayage multidisques, blocable
Différentiel arrière : Libre
Antipatinage : Serie
ESP : Serie
Direction : Crémaillère, assistance dégressive
Carrosserie : Break 5 portes 7 places
Longueur : 464 cm
Largeur : 180 cm
Hauteur : 168 cm
Coffre : 510 litres
Garde au sol : 0 mm
Pente franchissable : -%
Angle d'attaque : 22°
Angle central :
Angle de sortie :
Dévers maximal :
Gué : 0 mm
Cx : -
Suspensions avant : Pseudo McPherson
Suspensions arrière : Multibras
Freins avant : Disques ventilés
Freins arrière : Disques
ABS : Serie
Pneus avant : 255/55 HR18
Pneus arrière : 255/55 HR18
Poids : -
Poids tractable : 2000
Performances
Poids/Puissance : 0
Vitesse : 200
0 à 100 km/h : -
400 mètres DA : -
1000 mètres DA : -
Consommations
Sur route : -
Sur autoroute : -
En ville : -
En tout terrain : -
Moyenne : -
Reservoir : 60 L
Autonomie autoroute : -
Emissions de CO2 : 192 g/km
Prix & équipements
NB d'airbags : 8
Climatisation : Série
Prix de base : 39200
Services
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