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Toyota Land Cruiser V8 (essai complet) : Essai

Dans la dynastie des 4x4 Toyota, le Land Cruiser Station Wagon est un cas à part. Infatigable voyageur au long cours, il est à la fois capable de vous faire traverser l'Afrique sans effort et de briller dans la haute société avec ses équipements et ses motorisations avantageuses.

Le tout premier Station Wagon, le FJ55, est apparu il y a plus de 40 ans mais se distinguait déjà par ses puissantes motorisations et ses équipements supérieurs à la moyenne. Rien n'a changé depuis, bien au contraire : la fuite vers l'avant des 4x4 d'origine allemande a obligé Toy à s'aligner, sans perdre de vue l'esprit Land Cruiser.

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

On se souvient que pendant longtemps, les Station Wagon ont été les véhicules diesel les plus puissants du marché. Depuis, la concurrence a rattrapé son retard, et c'est Toy qui a dû mettre les bouchées doubles pour recoller au peloton de tête. Pour se faire, le plus gros constructeur du monde a abandonné son légendaire 6 en ligne de 4.2 litres. Deux moteurs de RAV4 D-Cat on été associés pour former un V8 de 4.4 litres alimenté par deux rampes communes et deux turbos à géométrie variable. Rien que ça ! Ce 1VD-FTV peut ainsi compter sur quelques 286 chevaux et surtout sur 66.3 mkg disponibles en continu de 1600 à 2800 tr/min. La peur de manquer, sans doute… Côté sonorité, on est bien en présence d'un V8 diesel, sa sonorité est caractéristique. Et envoûtante : elle succède ainsi parfaitement aux chants des HDJ80 et HDJ100.

Pour relayer ce couple colossal aux roues, le Land Cruiser V8 s'en remet à une nouvelle boite automatique à 6 rapports. Sa grille est (comme c'est maintenant la coutume chez Toy) en escalier, et un coulisseau à côté de la position Drive permet d'adopter une logique de fonctionnement plus sportive et d'interdire les rapports supérieurs. Mais attention, ce n'est pas une commande séquentielle comme c'est généralement le cas avec une commande de ce type (la boite ne se verrouille pas sur un rapport et se permettra de rétrograder). Il n'y a pas de commande de la boite au volant, et la logique de la boite (en admettant que l'on puisse appeler ça une logique) est assez passive. Pour toute conduite dynamique, il faudra en passer par le coulisseau manuel : la boite ne rétrograde pas au freinage. Le ralenti est de 600 tr/min, mais passe régulièrement à 800 tr/min (pour régénérer les catalyseurs, pour la climatisation, etc…). Ce niveau variable de ralenti trouble la progression du véhicule, dans la circulation ou en franchissement pur.

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

Même avec une boite automatique imparfaite, il reste 286 chevaux sous le capot et les performances ne peuvent être que de premier plan pour un tel 4x4. Les chronos le confirment en effet. Avec 200 km/h en pointe et un kilomètre départ arrêté parcouru en moins de 31 secondes, l'engin est rapide. Presque autant qu'un Range Rover TDV8, mais moins qu'un Mercedes GL420 CDI sensiblement plus puissant. Bien entendu, tout ceci a une contrepartie : la consommation. Le moteur D-Cat du RAV4 est connu pour son appétit, et ce V8 qui en dérive ne fait pas de miracle. En utilisation mixte et sans recherche d'économie, notre essai s'est soldé par une consommation moyenne de 13.5 L/100. Mais notre cycle urbain s'est soldé par un beau 18.5 L/100…

Nous ne reviendrons pas sur sa conception, largement détaillée dans notre précédent dossier. Son châssis séparé et son pont arrière rigide le classe immédiatement parmi les 4x4 traditionnels et le distingue de ses deux rivaux désignés, les Mercedes GL420 CDI et Range Rover TDV8. Bien entendu, ce n'était pas le choix idéal pour faire du Land Cruiser V8 l'arme ultime sur route. Mais dans la pratique, c'est le poids du bébé qui pose souci. En effet, l'engin sous-vire dès que le rythme s'accélère, malgré nos roues en 20 pouces. Le différentiel Torsen envoie pourtant 60% du couple sur l'arrière… Il aurait fallu un peu plus. La suspension pneumatique 4W AHC & AVS permet de faire varier la hauteur de caisse et l'amortissement. Malheureusement, il n'est pas possible de rouler dans la position la plus basse (le 4x4 repasse en hauteur intermédiaire dès que l'on roule) et l'amortissement n'est pas capable de varier automatiquement : il faut zapper soi-même avec la molette de réglage de fermeté en fonction des circonstances. Donc, quand on se fait surprendre par la route… En compensation, le confort est princier.

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

Ce qui distingue tout Toyota Land Cruiser, plus que jamais, c'est sa capacité à faire du franchissement, de la randonnée ou du raid au pied levé. Le nouveau VDJ200 est-il digne de la lignée ? Tout à fait : ses choix traditionnels (châssis séparé, essieu rigide à l'arrière), alliés aux technologies modernes, lui permet de briller dans (presque) toutes les circonstances.

Sur piste, la puissance, le couple, l'empattement très long et les débattements généreux permettent beaucoup de chose. Le véhicule est stable, et son train avant permet d'avoir des trajectoires précises. La puissance fait le reste… Enfin, jusqu'à un certain point. La bestiole est très lourde, et la caisse pompe assez rapidement. Il conviendra donc si on a le pied lourd de verrouiller la suspension pneumatique dans son mode le plus ferme. Cela permettra de rouler plus vite, mais pas autant que ce que le moteur aurait permis…

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

En franchissement pur, le bon vieil HDJ80 reste inégalé et le VDJ200 reste proche du HDJ100 (si vous vous perdez dans les références, voir le guide des références Toyota). La suspension pneumatique 4W AHC & AVS rehausse bien le Toyota Land Cruiser V8 mais ne peut faire de miracle au niveau de l'angle ventral, victime de la longueur du 4x4. A présent, on active la réduction via un molette rotative et non plus au levier. Son activation n'implique pas forcément le blocage de différentiel central comme c'était le cas auparavant et c'est tant mieux : on peut donc rouler sans arrière pensée en boite courte. Le blocage central se commande via un bouton poussoir.

La motricité, c'est le nerf de la guerre en franchissement. Pour arriver à ses fins, le Land Cruiser V8 a prévu deux parades. La première, c'est un pont arrière rigide au débattement étonnant, tel qu'on n'en voit plus sur des 4x4 récents et apte à être en contact avec le sol dans un maximum de situations. La seconde parade, c'est l'antipatinage A-TRC, qui freine la roue « folle » si nécessaire. Son fonctionnement ne nous a vraiment pas convaincu en raison de son fonctionnement bruyant mais surtout brutal, qui exclue toute tentative de passage en délicatesse. Dommage, car le gabarit du bestiau exige justement souvent des passages au ralenti. La fonction DAC est là pour contrôler la vitesse du véhicule dans les descentes, mais dans la pratique le système laisse au VDJ200 prendre un peu trop de vitesse avant de le retenir. Et dans le gras, une fois qu'un véhicule de ce poids a pris de la vitesse… dur de le freiner !

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

Si le Toyota Land Cruiser V8 a su rester par bonheur un vrai 4x4 par ses prestations, il est devenu un vrai salon à l'intérieur. Et même si le HDJ100 était déjà fort cossu, le VDJ200 fait largement mieux et se hisse sans complexe au niveau du cousin Lexus, avec l'habitabilité impressionnante en plus. A la finition exceptionnelle de l'habitacle s'ajoute un niveau d'équipement à citer en référence sur la version Lounge de notre essai (baptisée VXE sur les autres marchés). Toit ouvrant, Bluetooth, GPS à commande vocale, caméra de recul, compartiment réfrigérant entre les sièges, volant qui se redresse à l'arrêt du véhicule, tout y est.

Le problème, c'est que nous sommes d'autant plus difficiles que le prix est élevé. Mais même en cherchant la petite bête, le Land Cruiser V8 est proche du sans faute. En réalité, seul le système multimédia pose souci. Simplement par le fait qu'il interdit tout réglage dès lors que le véhicule roule. Si votre passagère veut modifier la destination du GPS ou ajouter son téléphone au menu Bluetooth, il faudra donc s'arrêter au bord de la route. Agaçant. Dommage car ledit GPS est capable de vous amener à un point dont vous n'aurez donné que les coordonnées et non l'adresse, ce que la plupart des modèles ne font pas. On aurait également apprécié un rappel par pictogrammes du GPS face au conducteur, au niveau des compteurs… Vous le voyez, il s'agit finalement peu de choses.

Toyota Land Cruiser V8 (VDJ200)

Un peu moins glamour qu'un Range Rover et moins démonstratif qu'un Mercedes GL420 CDI, le Toyota Land Cruiser V8 est cependant tout aussi luxueux. Et il compense largement ses prestations routières un peu inférieures par sa capacité à vous emmener au bout du monde. Même s'il n'y a pas de route : c'est resté un authentique 4x4.

Vos réactions sur le forum

Texte 4rouesmotrices.com / Photos 4rouesmotrices.com et Nature4x4.com

  Remerciements

Pour pousser notre Toyota Land Cruiser V8 dans ses derniers retranchements, il fallait un terrain à l'échelle de la bête. Avec ses 10 hectares et ses nombreuses possibilités, le Terrain du Cormier se prêtait idéalement à notre exercice. A quelques kilomètres de Rambouillet, à la limite des Yvelines, ce terrain est idéalement placé. Merci encore à Patrice pour avoir mis ces lieux à notre disposition.

Le Cormier

 

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Toyota Land Cruiser V8 (essai complet) : Fiche technique
Caractéristiques techniques
Marque : ToyotaToyota
Modèle : Land Cruiser SW VDJ200 Legende VXLand Cruiser SW VDJ200 Lounge VXE
Années de production : 2008-20122008-2012
Type du moteur : V8 à 90°V8 à 90°
Energie : DieselDiesel
Disposition du moteur : Longitudinal avantLongitudinal avant
Alimentation : 2 rampes communes2 rampes communes
Suralimentation : 2 turbos à géométrie variable + intercooler2 turbos à géométrie variable + intercooler
Distribution : 2 doubles arbres à cames en tête2 doubles arbres à cames en tête
Nombre de soupapes : 4 par cylindre4 par cylindre
Alésage & Course : 86.0 x 96.086.0 x 96.0
Cylindrée : 44614461
Compression : 16.816.8
Puissance : 286 ch à 3600 tr/min286 ch à 3600 tr/min
Couple : 66.3 mkg à 1600 tr/min66.3 mkg à 1600 tr/min
Boite de vitesses : Auto 6 rapportsAuto 6 rapports
Réducteur : SérieSérie
Puissance fiscale : 2020
Transmission : IntégraleIntégrale
Différentiel avant : LibreLibre
Différentiel central : Torsen, BlocableTorsen, Blocable
Différentiel arrière : LibreLibre
Antipatinage : SerieSerie
ESP : SerieSerie
Direction : Crémaillère, assistéeCrémaillère, assistance variable
Carrosserie : Break 5 portes 5 ou 7 placesBreak 5 portes 5 ou 7 places
Longueur : 495 cm495 cm
Largeur : 197 cm197 cm
Hauteur : 191 cm186 cm
Coffre : 909 litres909 litres
Garde au sol : 225 mm225 mm
Pente franchissable : -%-%
Angle d'attaque : 32°31°
Angle central : 25°24°
Angle de sortie : 24°23°
Dévers maximal : 45°45°
Gué : 700 mm700 mm
Cx : 0.350.35
Suspensions avant : Doubles trianglesPneumatique, réglable
Suspensions arrière : Essieu rigide, ressorts hélicoïdauxPneumatique, réglable
Freins avant : Disques ventilés (340mm)Disques ventilés (340mm)
Freins arrière : Disques ventilés (345mm)Disques ventilés (345mm)
ABS : SerieSerie
Pneus avant : 285/60 VR18285/50 VR20
Pneus arrière : 285/60 VR18285/50 VR20
Poids : --
Poids tractable : 35003500
Performances
Poids/Puissance : 00
Vitesse : 202202
0 à 100 km/h : 9.09.0
400 mètres DA : 16.916.9
1000 mètres DA : 30.730.7
Consommations
Sur route : 11.511.5
Sur autoroute : --
En ville : 18.518.5
En tout terrain : --
Moyenne : 13.513.5
Reservoir : 93 L93 L
Autonomie autoroute : --
Emissions de CO2 : 270 g/km270 g/km
Prix & équipements
NB d'airbags : 1212
Climatisation : SérieSérie
Prix de base : 6450075500
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Avis des internautes
KLEIN Hubert
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 GX
Note : 8/10
j'ai acheté un HDJ 80
pour le moment je suis heureux de mon achat , je vous informe par la suite de l'utilisation .
Salutations
poinsignon eric
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 GX
Note : 7/10
j'ai acquis ce véhicule depuis un an,c'était un reve;et je vous garanti
que le bestiau vous trainera partout
dans un grand confort.Je ne le vendrai pour rien au monde,et il n'a que 200000Kms.(bon il est un peu préparé...)

dederix56
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 GX
Note : 8/10
HDJ 80 VXE de 96
proprietaire depuis 2 ans
tres belle auto mais catastrophique en version 24v à moins de 2200 tours surtout en traction
cherche intercooler ou autre possibilitee

Etiennre Eric
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ100
Note : 0/10
Ce véhicule est très dangeureux, je viens de faire des tonneaux avec suite au changement du convertisseur de boite apres 98000 kms. Le convertisseur est un probleme connu de chez toyota, en cas de default de cette piece , les roues bloque et vous ne pouvez plus ratrapper le vehicule.

jul
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 VX
Note : 9/10
Au top...

ludwig bernard
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 VX Auto
Note : 5/10
je possede depuis environ 1 an un HDJ 80 avec 380000 km.
D'origine, il fut utilisé soutout sur route et autoroute par un représentant de commercejusqu'a environ 300000 Km
Modele export(allemagne) je suis trés content
je ne roule que peu avec mais l'utilise pour tracter un bateau (un vrai plaisir en 100 et 110 km/h)
Les injecteurs ont été remplacés vers 250000 km,il ne consomme pas plus de 11à12 l/100 mais en attelage de 2 tonneset ne fume pas sauf à froid.
Je recherche les proprietaires de ce vehicule pour dialogue et conseils
merci d'avance et à bientot

cortade Sylvain
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 VXV-VXE
Note : 7/10
Mon 80 : un 24s de1995, acquis en 2001. a maintenant 325000KM.

Très beau véhicule, solide comme un camion au niveau chassis et coque, et moteur (avec un bon entretien assez couteux). mais les transmissions même entretenues n'aiment pas les longs trajets rapides et la maltraitance sur piste.D'une mollesse à pleurer en version d'origine, à cause des normes antipollution, a
retrouvé tout son bonheur de pousser dès 900t/mn avec un passage chez le ''sorcier'' de Villeurbanne pour un prix modique..et une consommation nettement plus faible.
Quelques faiblaisses dans l'équipement : vitres électriques indignes, pas de réglage de phares à la charge, pas de télécommande de fermeture portes, pas d'antibrouillards (à 380000 F de l'époque), mais un réel plaisir de rouler en toutes circonstances (vive la neige!)
Je le compare à un gros bourdon tranquille qui pousse son chemin (remorque ou pas) en ronronnant dans les chemins creux comme sur autoroute.
Pour l'entretien, un test sérieux des concessionnaires est recommandé.si l'on ne fait pas soi-même.
scpecheur

hj61VX
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HJ61
Note : 5/10
Je possède un hj 61vx, ce véhicule est un pure plaisir de conduite, il possède énorméments de qualités indispensables pour moi :
fiabilité légendaire
qualité de finition intérieur extérieur
volume de chargement
puissance et couple moteur
consommation très raisonnable (10l en moyenne), par rapport au volume (consomme autan qu'renault grand espace de 2008! )
Sa capacité sur TOUS les terrains
Sa capacité à tracter
Quelques modifications importantes par rapport à la fiche technique que vous lui avez faite :
il consomme 7.5l à 90 km/h
12.5 l à 130km/h
Seconde modif:
sa vitesse maxi sur autoroute biensur est de 200km/h! est oui, je vous le certifie, bien que le compteur indique 180 max, l'aiguille est bloqué dessus, je double un espace à compteur digital central qui indique 198km/h, j'en déduit donc qu'il pousse à 2OO.

RANDRIANAIVO ERNEST
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 VX Auto
Note : 10/10

TAHAR FRATSA
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HDJ80 VX Auto
Note : 1/10
LA MEILLEURE 4+4 AU MONDE ENTIER FIABLE DURE SÉCURITÉ....ET SURTOUT EN AFRIQUE

BEA cyprien Simon
Modèle concerné : Toyota Land Cruiser SW HJ61
Note : 5/10